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Opération Boboli
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30 juillet 2011

Musée toujours

De nouveau sur le pont dès potron-minet, nous avons sauté dans le bus pour la Galerie de l’Académie. Peintures et sculptures nous accueillent et quelques morceaux de choix s’offrent à nous dont le gigantesque et magnifique David de Michelangelo, sculpté de la plus belle des manières entre 1501 et 1504. C’est qu’il nous a fasciné ce David avec son regard pénétrant et ses muscles saillants. Attitude à la fois grave et détendue. La satisfaction du devoir accompli sans doute. Nous sommes restés de longues minutes à l’observer consciencieusement. Impressionnés je vous dis. (Là aussi, les photos sont interdites.)

La « même » scuplture se trouve sur la place du Duomo – il s’agit évidemment d’une copie, puisque l’originale est au musée pour des raisons de conservation – l’endroit où elle avait été placée il y a quelques siècles. Sur cette place, le David paraît perdu et petit. On le distinguerait à peine au milieu de ces confrères, c’est très étrange.

Voici un texte fort bien fait détaillant la Galerie de l’Académie : La Galerie de l’Académie fut au tout début du 14°siècle un hôpital, ensuite l’Académie des Beaux Arts, aujourd’hui la galerie abrite le « David », le chef d’œuvre absolu de Michelangelo, une étape obligée pour tous les visiteurs de Florence. Le David de Michelangelo fut Sculpté entre 1501 et 1504 et fut destiné à être une décoration extérieure du Dôme de Florence, qui devint par contre un symbole d'engagement de l'État Florentin pour la liberté et l'indépendance, ainsi que le symbole de la chute des Médicis, (1494). L'œuvre représente l'énergie, la vigueur et le courage, en symbolisant l'entière bataille du genre humain pour la survie. Son anatomie, reproduite par la suite par les contemporains de Michelangelo, fut peinte attentivement, grâce aux profondes études menées du grand artiste. En plus du David, il existe 4 statues des Esclaves commandés par Pape Jules II comme décoration de son sépulcre, appelés les Prisons, et encore « la pitié » et « San Matteo.

Le musée comprend une fascinante et très rare collection de peintures du Moyen Âge. On y voit également des  œuvres de la Renaissance et du début du 17° siècle. Le tout exclusivement Florentin. La Galerie de l’Académie accueille aussi des œuvres du sculpteur Bartolini et un mini musée de la musique.

 

Puis, quelques courses au marché central tout aussi appétissant que la veille afin de reprendre des forces et se perdre sur les hauteurs de Florence.

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Durant notre long parcours, nous avons été suivis, précédés, suivis… par un jeune touriste à la gâchette photographique facile. Nous avons cru un moment que ce n’était qu’un leurre et qu’il allait nous trancher la gorge. L’imagination va bon train lorsque le pied souffre dans une chaussure neuve.

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Nous sommes arrivés jusqu’à l’église de San Miniato dal Monte qui domine Florence. Nous avons continué vers une place très encombrée de bus, voitures et stands de breloques à gogos. Il faut dire que si cette place est si prisée par les touristes c’est qu’elle réunit deux attraits : sa vue remarquable et sa reproduction en bronze (encore une autre) du David de Michelangelo, d’où son nom : Piazza Michelangelo. Accessoirement, elle fut ce jour là lieu de spectacle pour quelques centaines de personnes qui ont pu admirer un couple de japonais farfelus s’adonner à des poses convenues, en tenue de mariage, devant un photographe et son assistante à la lumière. La très jolie mariée remontait sa robe jusqu’à mi cuisse pour marcher et chaussée de mocassins marrons, elle s’asseyait ici sur un parapet, là près d’un arbre avec son élu…

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Nous avons retrouvé nos japonais plus loin face à la Galerie des Offices.

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