Voici quelques photos pour clôturer notre magnifique voyage. Pour commencer, notre personnage principal :
Coucher de soleil sur le Ponte Vecchio minute après minute
Cour du Palazzo Vechio
Au marché San Ambrogio, stand de la maraichère bio
Panino à la trippe (Lampredotto piquante) dans une carriole près du marché
Derniers achats au marché central
Quelques églises
Sur les toits de la ville
Nous avons cru nous rendre à Royan, ce dimanche. Parait-il lieu de villégiature des florentins, Fiesole est en fait un petit village extrêmement calme et, de ce que nous avons pu voir, largement fréquenté par des touristes étrangers. Situé sur les hauteurs de Florence à 8 km en prenant le bus 7.
Au retour, le terminus du bus nous a mené face au Gran caffè où nous avons pris un décevant chocolat chaud (pourquoi pas sous 28 ou 30°C) et expresso avec de délicieux cannoli. La photo vient alors qu'il ne reste qu'un demi cannoli et que le chocolat est presque entièrement bu.
Nous nous sommes rattrapés avec de nouveau chocolat et expresso, cette fois-ci au Café Rivoire sur la place de la Signoria (celle avec le Palazzo Vechio et toutes ses sculptures), dont on dit qu'il fait le chocolat le plus crémeux de la ville. De toute la ville, je n'en sais rien, mais il était absolument sublime. Nous l'avons dégusté en soirée, accompagné de torta (della Nonna pour moi et del Nonno - au chocolat - pour Vincent).
Entre temps, quelques visites dont celles du Duomo, du marché au cuir et du jardin botanique où les moustiques se sont régalés de nos peaux fraîches.
coupole du Duomo
On a beau faire des efforts, manger deux fois des glaces dans une journée (et du coup ne plus avoir faim pour le dîner, c'est malin), on ne peut pas goûter à tout !
Ce matin, nous sommes allés au Marché San Ambrogio.
J'ai pris une décision, je quitte Coussac-Bonneval pour m'installer à Florence et faire mes courses au marché San Ambrogio. Salut, les amis, je vous enverrai des concombres-melon.
Ce marché nous a ébloui par la grande variété de ses produits et leur manifeste fraîcheur. Nous avons acheté de magnifiques légumes à une dame qui ne vend que des produits bios. Son stand est pris d'assaut par des habitués qu'elle salue par un mot gentil. Elle explique, choisit, sélectionne avec précaution. Nous aurions pu acheter la totalité de son stand. Nous nous sommes contenté de quelques aubergines longues et très fines, de concombres-melon que l'on déguste avec la peau, de petites tomates juteuses, de piment, d'une branche de basilic odorant et d'une huile d'olive faite maison. Elle s'appelle Maria Meo et sa ferme est l'Azienda agricola biologica. MTA, je ne sais pas si tu la connais mais je suis sûre que tu l'adorerai.
Après avoir agréablement patienté 15 minutes à son stand et avoir été servi, nous sommes rentré sous le marché couvert. Il est bien plus petit que le marché central et l'on y ressent plus d'authenticité. Nous avons grigoté une petite tranche de polenta frite pour patienter et sommes aller acheter pâtes fraiches et sauces savoureuses pour les accompagner.
Légumes et pâtes mis en sécurité dans l'appartement, nous sommes allés déguster un excellent panino dans une charcuterie. Les panini, contrairement à ce qui existe en France, ne sont pas ces semelles blanches garnies de viande, de fromage et accessoirement de légumes que l'on presse sous un grill. Oh que non. Il s'agit d'un sandwich où l'on choisit son pain : celui façon focaccia appelé je crois schiacciatina, un petit pain rond ou une sorte de galette fine et croustillante. Attention le pain toscan n'est pas salé. La focaccia toutefois, est arrosée d'huile d'olive et de fleur de sel. La mienne ressemble beaucoup à certaines des leurs. On choisit ensuite ce qui composera son panino qui est réalisé à la demande. Puisque nous avons acheté le notre dans une boucherie, la viande est sélectionnée avec soin. Mon panino était constitué de jambon cru italien of course, de légumes grillés et pimentés (courgettes et aubergines) et d'une mozzarella filante. La version de Vincent variait par le fait qu'il avait choisi un petit pain rond et que son fromage était du pecorino sec.
Après ce déjeuner réconfortant, nous avons erré dans les rues et sommes allés visiter la Basilique Santa Croce qui réunit les tombeaux de quelques illustres Florentins : Rossini, Dante, Michel Ange, Galilée, Machiavel, d'où son surnom de panthéon des gloires italiennes. Le paradoxe veut que cette église d'un ordre voué à la pauvreté abrite de grandes figures. Etre enterré ici constituait une preuve d'humilité in extremis : les riches familles dépensaient ainsi, aux XVIII et XIX e siècles, des sommes colossales pour enterrer leurs morts dans ces chapelles.
De nouveau sur le pont dès potron-minet, nous avons sauté dans le bus pour la Galerie de l’Académie. Peintures et sculptures nous accueillent et quelques morceaux de choix s’offrent à nous dont le gigantesque et magnifique David de Michelangelo, sculpté de la plus belle des manières entre 1501 et 1504. C’est qu’il nous a fasciné ce David avec son regard pénétrant et ses muscles saillants. Attitude à la fois grave et détendue. La satisfaction du devoir accompli sans doute. Nous sommes restés de longues minutes à l’observer consciencieusement. Impressionnés je vous dis. (Là aussi, les photos sont interdites.)
La « même » scuplture se trouve sur la place du Duomo – il s’agit évidemment d’une copie, puisque l’originale est au musée pour des raisons de conservation – l’endroit où elle avait été placée il y a quelques siècles. Sur cette place, le David paraît perdu et petit. On le distinguerait à peine au milieu de ces confrères, c’est très étrange.
Voici un texte fort bien fait détaillant la Galerie de l’Académie : La Galerie de l’Académie fut au tout début du 14°siècle un hôpital, ensuite l’Académie des Beaux Arts, aujourd’hui la galerie abrite le « David », le chef d’œuvre absolu de Michelangelo, une étape obligée pour tous les visiteurs de Florence. Le David de Michelangelo fut Sculpté entre 1501 et 1504 et fut destiné à être une décoration extérieure du Dôme de Florence, qui devint par contre un symbole d'engagement de l'État Florentin pour la liberté et l'indépendance, ainsi que le symbole de la chute des Médicis, (1494). L'œuvre représente l'énergie, la vigueur et le courage, en symbolisant l'entière bataille du genre humain pour la survie. Son anatomie, reproduite par la suite par les contemporains de Michelangelo, fut peinte attentivement, grâce aux profondes études menées du grand artiste. En plus du David, il existe 4 statues des Esclaves commandés par Pape Jules II comme décoration de son sépulcre, appelés les Prisons, et encore « la pitié » et « San Matteo.
Le musée comprend une fascinante et très rare collection de peintures du Moyen Âge. On y voit également des œuvres de la Renaissance et du début du 17° siècle. Le tout exclusivement Florentin. La Galerie de l’Académie accueille aussi des œuvres du sculpteur Bartolini et un mini musée de la musique.
Puis, quelques courses au marché central tout aussi appétissant que la veille afin de reprendre des forces et se perdre sur les hauteurs de Florence.
Durant notre long parcours, nous avons été suivis, précédés, suivis… par un jeune touriste à la gâchette photographique facile. Nous avons cru un moment que ce n’était qu’un leurre et qu’il allait nous trancher la gorge. L’imagination va bon train lorsque le pied souffre dans une chaussure neuve.
Nous sommes arrivés jusqu’à l’église de San Miniato dal Monte qui domine Florence. Nous avons continué vers une place très encombrée de bus, voitures et stands de breloques à gogos. Il faut dire que si cette place est si prisée par les touristes c’est qu’elle réunit deux attraits : sa vue remarquable et sa reproduction en bronze (encore une autre) du David de Michelangelo, d’où son nom : Piazza Michelangelo. Accessoirement, elle fut ce jour là lieu de spectacle pour quelques centaines de personnes qui ont pu admirer un couple de japonais farfelus s’adonner à des poses convenues, en tenue de mariage, devant un photographe et son assistante à la lumière. La très jolie mariée remontait sa robe jusqu’à mi cuisse pour marcher et chaussée de mocassins marrons, elle s’asseyait ici sur un parapet, là près d’un arbre avec son élu…
Nous avons retrouvé nos japonais plus loin face à la Galerie des Offices.
Boboli et Bobolinette se sont levés aux aurores aujourd’hui. Mais ils en ont aussi pris plein les mirettes. Ils sont allés à la Galerie des Offices s’émerveiller devant les joyaux de la Renaissance Italienne (et flamande aussi). Pas le droit de faire des photos. Celles-ci ont été prises quelques secondes avant d'avoir été rappelés à l'ordre.
Outre le fait que les audio guide de ce musée sont pathétiquement nuls et inutiles, nous, Boboli et Bobolinette, avons découvert là et pour de vrai, quelques joyaux de Botticelli, Le Caravage ou Léonard de Vinci. Et même quelques angelots de Rosso Fiorentino dont le célèbre jeune musicien.
Après 3 heures de piétinement et d’extase, nous sommes allés nous émerveiller devant d’autres chefs d’œuvre au marché central. Fromages, tripes, charcuterie, fruits et légumes, tomates séchées bien rouges et encore moelleuses… tout fait envie (photos à venir).
Palazzo Vecchio
l'Arno
Nous avons déjeuné au coeur du marché, chez Nerbone, de pâtes vraiment al dente et hop au Jardin de Boboli qui grimpe sur une colline. On accède au jardin de Boboli par le Palais Pitti à l’architecture très militaire.
Terrasse austère devant le Palais Pitti
Palais Pitti
Il s’agit d’un immense jardin Renaissance que nous n’avons pas entièrement parcouru et où l’on y a vu un grand bassin et une fontaine, d’immenses terrasses engazonnées, des cyprès, des bois, des allées couvertes de glycines, des camélias en veux-tu en voilà, une collection d’hydrangeas... Ce jardin donnant accès au jardin Bardini, nous avons décidé de nous y promener.
Nous avons débuté la journée par le marché de la Piazza San Spirito où une petite dame vendait fruits et légumes des plus appétissants.
Il a plu aujourd'hui à Florence. Une petite pluie persistante et agaçante pour qui traine sans parapluie et voudrait bien errer le nez en l'air. Voilà qui justifie donc des photos tristounes et un parcours restreint dans la ville. Heureusement, je portais fièrement mon sac pommes de Mademoiselle Kimeko et ainsi, j'avais fière allure malgré une frange qui commançait à frisotter.
Notre parcours nous a mené vers Le Ponte Vecchio,
la Piazza della Signoria, la basilique Santa Croce (une heureuse erreur de parcours) et la Cathédrale di Santa Maria del Fiore, Piazza del Duomo.
Nous avons également repéré quelques boutiques où acheter de bons produits italiens : Pegna (Via dello Studio) et Enoteca Alessi (Via Dell'Oche). Grâce aux légumes de la petite dame et à quelques ingrédients achetés dans ces boutiques, nous avons dîné de tomates mozzarella (avec une merveilleuse burrata) assaisonnée de basilic haché, mariné quelques minutes dans de l'huile d'olive, puis de pâtes artisanales au parmesan, zeste de citron, tomates séchées et le reste de basilic à l'huile d'olive.
Limoges ce 26 juillet 2011. 10h à la gare de Limoges et 16 petits degrés.
Salle d'embarquement de Roissy vers 15h. Wifi cosy pour qui s'ennuie. On y croise une jeune fille qui tricote, des talons très hauts Christian Louboutin, des macintosh et autres bambins galopants.
A Florence, la vue depuis notre terrassette vers la cour et au fond, le Palais Pitti. Arrivée dans notre appartement vers 19h, 24 °C, un petit vent frais.
Nous prenons possession des lieux et allons dîner au Cafè Bellini de diverses bruschetta pour moi suivies de gnocchi au gorgonzola et roquette ; jambon de parme et excellente mozzarella pour Vincent et risotto aux champigons très étonnant car très peu crémeux et réalisé à partir de riz long ! Toutefois délicieux.
